Association Combette - En Marmoérain

Réunion du 23/01/2009 sur la circulation des trains

C.R de la réunion publique du 23/01/2009.

Chaude ambiance à cette réunion en Mairie, salle comble (70 personnes).

Etaient présents, outre Mme Le Maire et quelques Adjoints que nous remercions encore pour leur initiative de maintenir ces rencontres de conciliation, les représentants de Danone, Transalliance, SNCF, la presse et au fond de la salle, l'instigatrice de cette catastrophe à Ambérieu, notre ex-adjointe municipale aux finances qui vu le climat a vite quitté la salle.

Réunion très enrichissante puisqu'encore une fois, mais cette fois de la bouche même des exploitants et de la SNCF, Ambérieu ne remplit pas les conditions pour recevoir une telle plateforme. Mais c'est trop tard !

Ils nous ont démontré, par a+b, chacun leur tour, power-point à l'appui que ce pour quoi Danone et transalliance se sont engagés, à Ambérieu est impossible à tenir pour des raisons techniques.

RFF (Réseau Ferré de France) n'a jamais été consulté dans les études préliminaires de ce projet et notamment sur l'impossibilité de rentrer 2 trains complets de 25 wagons par jour sur le site, l'étude de l'investisseur s'étant limitée aux manœuvres des trains à l'intérieur du site.

Les nuisances sonores à l'encontre des riverains proviennent notamment du fait que Danone est obligé de procéder par livraisons de trains de 10 wagons « seulement », (jusqu'à 5 trains par jour y compris tôt le matin et tard en soirée), ce qui implique, pour respecter leurs objectifs commerciaux, de poursuivre les opérations de chargement et déchargement pendant la nuit et parfois le week-end.

La responsabilité est à rechercher du côté des décideurs municipaux de la précédente mandature qui n'ont pas pris en compte cette difficulté.

Notre association n'a jamais été prise au sérieux, mais le public présent, a bien compris le message des orateurs, tous techniciens, qui n'ont fait que confirmer ce que nous avancions depuis un an et demi.

Grosse colère, donc. Tous les promoteurs de ce projet ont ce soir là avoué qu'ils se sont trompés.

Mais revenons au détail de nos revendications :

- concernant le plan de circulation, nous avons demandé à la Mairie d'acter le plan de circulation des camions en prenant un arrêté et en mettant en place des panneaux réglementaires pour canaliser le flux sur l'itinéraire négocié. La Mairie nous a entendus et ce sera fait, c'était semble-t-il prévu.

- concernant les nuisances nocturnes : après leur démonstration de début de séance, les exploitants nous ont expliqué que pour le moment ils ne peuvent pas ne pas travailler la nuit à cause de l'incompatibilité des voies ferrées avec leurs projets. (Huées dans la salle...) et que cette situation risque de durer. La Sncf précise que Réseau Ferré de France va entreprendre des travaux sur la voie et que ça va prendre du temps...
2 ou 3 ans (la durée du bail de Danone !!!). Colère dans la salle.

- concernant la fermeture du passage à niveau, les exploitants sont incapables de fournir un planning précis. Oubliés les promesses. Mais ce n'est pas leur faute ...

Quant à nous, nos revendications sont claires : nous avons demandé l'arrêt immédiat des activités nocturnes et le respect des engagements pris entre les deux tours de l'élection municipale : pas de train la nuit et arrêt du travail à 20 h 00.
Nous sommes nombreux et s'il faut manifester et bloquer le site pour obtenir l'arrêt de ces tapages nocturnes intolérables en ville nous le ferons. La presse télévisée sera là pour immortaliser. Le nom de Danone sera prononcé et pas dans un contexte de santé, beauté, forme mais dans le domaine de la pollution et du non respect de la loi et des engagements pris (en période électorale... entre deux tours..., influence la veille d'un conseil municipal qui devait voter l'installation ou pas de cette usine à Ambérieu...).

Une négociation est ouverte pour arrêter les manipulations de train de nuit.
Nous avons conscience que ce sont des contraintes pour eux, mais pour nous, l'objectif est clair : ARRET DU MOUVEMENT DES TRAINS LA NUIT.

Les éléments en notre possession suffisent pour saisir l'autorité judiciaire compétente et si nous ne parvenons pas à un accord ou si l'accord n'est pas respecté, c'est ce que nous ferons.
Faute de solution technique, il faudra que le directeur du site et Danone s'entendent sur une nouvelle organisation du temps de travail avec le locotracteur qui ne doit plus ronfler la nuit.

La prochaine rencontre est prévue le 13 février 2009 avec les responsables de  Danone, Transalliance et de l'Association, dans les buts :

- d'étudier et mettre en oeuvre une solution évitant le travail de nuit et de week-end,
- de limiter les fermetures de passage à niveau, particulièrement au passage des bus scolaires et le mercredi,
- enfin de mettre en oeuvre le plan de circulation des camions précédemment acté qui devra être entériné par un arrêté municipal et une signalisation routière opérationnelle.



05/02/2009
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