Réunion du 6/11/2008
REUNION DU 06-11-2008
L'Association de riverains a été
reçue en Mairie le 6 nov 2008.
Les représentants de
la société Danone eaux France étaient présents
ainsi que ceux de Transalliance. Les entrepreneurs et les habitants
mitoyens du site étaient également conviés par
Madame le Maire à participer à cette troisième
réunion initiée par la nouvelle mandature dans un
soucis de transparence et de recherche de consensus autour de cette
réalisation qui pèse sur notre commune.
Les
différents points abordés :
. Le
train de 5heures : les responsables de Danone et
Transalliance nous certifient que ce créneau est provisoire et
l'expliquent par le fait que les créneaux offerts par la SNCF
ne permettaient pas de faire autrement.
Nous avons rappelé
que l'arrêté préfectoral ne prévoit aucune
circulation ferroviaire avant 7 h00. La fermeture entre 6 h 00 et
6h45, négociée et obtenue le 29/09/2008 en réunion
par l'exploitant, sera la norme sitôt que la plateforme sera
opérationnelle. Deux créneaux leur étaient
proposés. Celui de 5 h00 et un plus tard qui risquait de voir
les bus scolaires bloqués par les fermetures du passage à
niveau. Cela aurait eu pour conséquence de déplacer
l'itinéraire des bus vers celui des camions. Attendons pour
voir si l'engagement pris par l'exploitant sera respecté.
-
Le bruit
:
Nous avons fait part de vos observations quant au
regain de bruit généré par la réverbération
du bruit de la RD 1075 et de la voie ferrée grande ligne
contre la façade de l'entrepôt en direction des
riverains de la rue de la République.
L'exploitant s'engage
à faire procéder, à ses frais, dans le prochain
trimestre, à des mesures sonores supplémentaires à
celles rendues obligatoires par l'arrêté préfectoral
dans le premier semestre qui suit le début d'activité
de ce site ICPE. Prises en différents points déterminés
en partie en collaboration avec notre association, ces mesures
serviront de base pour mesurer l'accroissement de la nuisance sonore.
Si un accroissement est constaté, l'exploitant n'est pas
hostile à l'implantation d'un écran végétal
entre la plateforme et le chemin de l'aviation. Nous leur avons
suggéré l'aménagement d'une butte de terre
arborée qui éviterait le phénomène de
réverbération.
Cette option n'est pas rejetée.
Nous soulignons que cet ouvrage, même sans accroissement du
bruit, aurait aussi l'avantage de soigner l'aspect visuel de cet
horrible bâtiment.
- Les
camions :
Le
représentant du magasin GAM VERT demande de préciser le
flux de poids lourds envisagé à terme.
Le
représentant de Danone annonce une moyenne de 80 camions/jour.
Selon les pics d'activité, ce chiffre peut monter jusqu'à
150 à 200/jour mais insiste sur le fait que ce sera très
rare.
Madame le maire précise qu'un accès à
GAM VERT par soit la rue Marquis Albert de Dion soit par la rue
Vermorel est à l'étude pour éviter que les
usagers de ce magasin ne soient confrontés aux fort trafic de
camions rue A. Citroën.
De plus, elle annonce qu'une nouvelle
opération de comptage des véhicules sur ce secteur sera
mise en oeuvre dans la deuxième quinzaine de janvier.
Quant
à nous, nous regrettons que ce comptage ne soit pas effectué
en été, lorsque la zone
d'activité (car nous
insistons sur ce point : ce n'est pas une zone industrielle
... n'en déplaise à certains) grouille de monde autour
des magasins et que le débit d'eaux minérales est le
plus fort. Nous essaierons de provoquer un nouveau comptage en été,
car bien que certains "je sais tout" soutiennent que "ces
quelques camions ne vont représenter qu'un faible
accroissement de la circulation existante", nous insistons
encore que c'est quand même un accroissement (+, plus...) et
que cet accroissement concerne des véhicules lourds,
encombrants, polluants et dangereux en ville. La zone d'activité
va devenir une "no cycle land" ou alors, au péril de
sa vie. Qu'on se le dise, mais surtout que les décideurs y
réfléchissent.
Quant à nous, quelques pistes
intéressantes sont en cours de réflexion concernant les
vélos dans ce secteur.
- Les
coûts induits :
Nous avons réaffirmé
notre souhait que l'exploitant prenne en charge les frais
d'implantation de barrières automatiques au passage à
niveau chemin de l'aviation. Nous avons réaffirmé notre
attachement à la sécurité des lycéens et
insisté sur le fait que ce passage à niveau est créé
pour l'exploitant qui seul en a besoin et qu'il serait totalement
dément que ce soient les Ambarrois qui en assument le
financement par l'impôt.
Nous avons le sentiment que cette
idée fait son chemin chez les parties en lice mais nous ne
savons rien de plus.
Ce qui nous importe, c'est que nous ne
payions pas.
Voilà pour le compte-rendu de cette
réunion. Nous espérons que les engagements seront tenus
et vous informerons de l'évolution du dossier.